Encore la ligne R
QUestion d’un client ligne R
« je voudrais vous faire part de mon très fort mécontentement, ce matin j’ai voulu prendre le train en gare de Melun de 07h48 Direct Paris Gare de Lyon (comme tous les matins). Habituellement nous avons des trains à 2 étages qui sont déjà pleins, nous voyageons donc debout toute la semaine (maintenant on a l’habitude), et ce matin à notre grande stupéfaction c’est un vieux train gris qui était à notre « disposition », train, qui s’est arrêté en milieu de quai, et qui bien évidemment était plus que bondé.
Résultat, la totalité des usagers sont restés sur le quai et ont dû attendre le train suivant.
Je trouve cela vraiment scandaleux, comment cela est-ce possible, qui autorise celà? Je ne suis pas du genre à me plaindre, mais là, la SNCF dépasse les limites.
Merci de me répondre. »
Réponse de la SNCF
« La situation que vous décrivez, avec la mise en place de 2 rames inox sur l’un des trains les plus chargés de la pointe de matinée du 27/01 dernier, n’est clairement pas acceptable. Pour autant, il s’agit de la seule solution qui a été trouvée ce matin là pour pallier une défaillance des rames prévues à l’origine, défaillance qui s’est produite au départ du train depuis le faisceau de garage. La décision n’est souvent pas évidente à prendre entre une suppression pure et simple ou l’engagement de rames de réserve, pas toujours aussi capacitaires. En effet, le matériel à 2 niveaux est aujourd’hui utilisé au maximum, et ce d’autant plus que plusieurs rames sont immobilisées sur des durées longues (2 à 3 mois, à tour de rôle) pour permettre leur rénovation. Dès lors, la réserve doit bien souvent être confiée à des rames inox…
En parallèle, le matériel TER (assurant certains parcours sur la ligne R) a connu de nombreuses difficultés depuis le lancement du cadencement. En particulier, les nouvelles rames Corail « réversibles » ont donné beaucoup de fil à retordre à nos agents du matériel.
Sur ces sujets (comme sur bien d’autres), des plans d’action ont été élaborés, pour nous permettre de retrouver un niveau de qualité de service à la hauteur de vos exigences.
Il ne faut toutefois pas occulter totalement un certain nombre de circonstances extérieures défavorables, comme la météo un peu capricieuse de ce début d’année. Certes, il n’y a eu aucun cataclysme majeur, et nous avons conscience qu’il est souvent un peu dérisoire d’entendre parler de « conditions météorologiques défavorables » pour quelques centimètres de neige. Malheureusement, ce genre d’événement, certes peu spectaculaire, a de réels impacts, sur les capacités de freinage et d’accélération des trains par exemple, ou encore sur certaines pièces mobiles comme les lames des aiguillages. Et quand ces phénomènes « temporaires » viennent s’ajouter à d’autres tendances « de fond » (densification des circulations, augmentation de la fréquentation,…) qui réduisent déjà nos marges de manœuvre, la situation peut rapidement devenir très complexe à gérer. »
